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Les quartiers pour courtes peines suscitent un accueil dubitatif

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« Nous sommes favorables à une réflexion avec le ministre et des professionnels (criminologues, psychologues...) sur le développement d'autres prises en charge (collectives, thérapeutiques, éducatives) intra- muros mais pour toutes les personnes détenues et pour toutes les personne placées sous main de justice ! » Le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU (1), majoritaire parmi les agents d'insertion et de probation, dénonce le caractère jugé « élitiste » du projet pénitentiaire pour les courtes peines présenté par Dominique Perben le 27 avril (voir ce numéro). Il relève en effet que les programmes, d'une durée extrêmement courte, seront réservés aux condamnés en capacité de « se plier à un régime de détention responsabilisé ». Il craint donc que les détenus les plus en difficulté en soient « purement et simplement écartés ». Et déplore par ailleurs que l'affectation des condamnés dans ces quartiers soit décidée par le directeur d'établissement pénitentiaire et non par le service pénitentiaire d'insertion et de probation.

Le Snepap-FSU réclame plus globalement l'abandon du « tout carcéral » et la mise en place d' « une véritable politique de sanctions pénales alternatives », par le développement de la semi-liberté, des sursis avec mise à l'épreuve ou encore par la relance du travail d'intérêt général.

Notes

(1)  Snepap-FSU : 12/14, rue Charles-Fourier - 75013 Paris - Tél. 01 40 21 76 60.

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