Le ministère du Travail adresse à ses services déconcentrés une note de service fixant les priorités de l'action du service public de l'emploi pour 2005. Priorités qui se traduisent, au plan national, par un certain nombre d'objectifs concrets, lesquels sont quantifiés pour chaque niveau territorial.
Cette année, indique le ministère, il s'agira pour le service public de l'emploi d' « éviter une hausse du nombre de demandeurs d'emploi de plus de deux ans d'ancienneté », d' « augmenter de deux points le taux de sortie du chômage avant un an », de « diminuer de 5 % le nombre de femmes au chômage depuis plus d'un an », de « réduire à 180 000 le nombre d'offres d'emploi durablement non satisfaites », de « diminuer de 15 % le nombre de jeunes sans qualification au chômage », d' « augmenter de 20 % la sortie du chômage des bénéficiaires de minima sociaux ». Mais aussi de « diminuer de 20 % le chômage des travailleurs handicapés », comme déjà annoncé par la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), dans une circulaire récemment diffusée (1).
La DGEFP prévoit également que les crédits prélevés sur l'enveloppe unique régionale - mise à la disposition des préfets à partir de cette année pour financer les mesures de la politique de l'emploi - pour financer des actions d'accompagnement doivent venir « en complément des actions déjà prises en charge par l'employeur ou de celles déjà proposées par l'ANPE ou par les autres partenaires du service public de l'emploi ». Ces crédits, réservés aux salariés en contrat initiative-emploi et contrat d'accompagnement dans l'emploi, précise-t-elle, « ne pourront en aucun cas être utilisés pour organiser des actions de formation ».
(1) Voir ASH n° 2402 du 8 avril 2005.