Une circulaire de la délégation interministérielle à la ville (DIV) notifie aux préfets l'enveloppe de crédits dédiée, pour chacun de leur département, aux opérations « Villes Vie Vacances » en 2005. Au total, ce sont plus de 7,6 millions d'euros qui sont consacrés cette année à ce dispositif de prévention de la délinquance étendu depuis 2000 à l'ensemble du territoire.
La DIV revient également au passage sur les modalités de mise en œuvre de ce programme. Et en particulier sur les jeunes visés. L'administration insiste à cet égard, comme l'année dernière, sur l'importance de la mixité des publics. Il demande ainsi aux préfets de veiller à impliquer non seulement les jeunes garçons en voie de marginalisation et/ou de délinquance, mais aussi tous les jeunes demeurant dans les « quartiers politique de la ville » qui n'ont pas d'activités pendant les vacances scolaires ainsi que les mineurs et les jeunes majeurs placés sous main de justice, prévenus ou condamnés. Favoriser la participation des jeunes filles - grâce à un travail auprès des familles ou encore en prévoyant des activités qui leur soient exclusivement réservées - figure également de nouveau au rang des priorités assignées aux représentants de l'Etat.
Pas de changement non plus s'agissant de l'animation du dispositif. Il s'agit toujours de mobiliser, pendant les vacances scolaires, « de manière complémentaire aux dispositifs de droit commun », différents partenaires : cellules nationales et départementales, collectivités locales, associations, acteurs et professionnels de terrain.
La délégation interministérielle à la ville revient enfin sur le contenu des actions financées dans le cadre du programme, et notamment sur l'importance de la part éducative qu'elles doivent contenir. Elle demande aux préfets de veiller à ce que la notion de « respect mutuel » entre filles et garçons soit intégrée et à ce que, lorsque cela leur paraît nécessaire, « une attention soit résolument portée à la prévention des violences sexistes et sexuelles ».