Recevoir la newsletter

La FNARS redemande des « voies de sortie de l'urgence »

Article réservé aux abonnés

La Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (1) livre un état des lieux peu encourageant du dispositif hivernal d'hébergement d'urgence, quelques jours après celui, tout aussi sombre, d'Emmaüs (2), et au moment où le gouvernement présente un bilan officiel (voir ce numéro).

La fédération relativise notamment le rôle du 115 dans le dispositif. « Les équipes mobiles mises en place exceptionnellement pour l'hiver sont souvent affectées seulement à quelques agglomérations principales, et à quelques heures en soirée. » Dans certains départements, la consigne de mise à l'abri systématique n'est, selon la FNARS, donnée qu'à partir du niveau 2, voire 3, c'est-à-dire en cas d'une extrême urgence. Les capacités d'accueil ne permettent pas en outre de faire face aux besoins, notamment des hommes seuls, des familles nombreuses, des étrangers ou des personnes présentant des troubles psychiatriques.

Autre limite bien connue du dispositif : il ne prévoit pas de passerelles vers l'insertion. « D'une année sur l'autre, les associations retrouvent souvent les mêmes personnes, dont les cas se sont dégradés. » Face à ce constat, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale réclame de nouveau « le développement des voies de sortie de l'urgence » qui devient la priorité, et « en premier lieu l'accès au logement ».

Notes

(1)  FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.

(2)  Voir ASH n° 2402 du 8-04-05.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur