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Le passage par un contrat aidé améliore les conditions de vie de son bénéficiaire

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Dans sept cas sur dix, la situation financière des adultes qui accèdent à un contrat ou à un stage aidé s'améliore dans les cinq années qui suivent l'entrée dans la mesure, selon une étude menée par la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) (1). Toutefois, relève-t-elle, « leur niveau de vie reste plus faible que celui de l'ensemble des ménages ».

Les ménages auxquels ils appartiennent ont un revenu médian plus faible que ceux comprenant au moins un chômeur : entre 400 et 726 € par unité de consommation, contre 762 €. En outre, plus de la moitié d'entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté car beaucoup étaient auparavant chômeurs de longue durée, titulaires du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation de solidarité spécifique, travailleurs handicapés. De même, l'étude relève le faible niveau de revenu des jeunes avant leur accès à un contrat aidé : 54 % de ceux entrant en apprentissage n'ont en effet aucunes ressources propres ; et pour ceux intégrant les autres dispositifs, le revenu mé-dian se situe autour de 350 € mensuels. En outre, parmi les principales difficultés évoquées, figure l'absence de permis de conduire et de véhicule.

Le passage par un contrat aidé améliore-t-il les revenus ? Oui, si l'on en croit la DARES. Le revenu médian par unité de consommation a progressé de 400 € par mois après un contrat initiative-emploi (CIE) et de 240 € après un stage d'insertion à la formation et à l'emploi (SIFE) collectif. Cependant, en règle générale, il reste inférieur à celui de l'ensemble de la population française, établi à 1 200 € par mois. Quant aux jeunes, leurs revenus augmentent fortement dans les années qui suivent la sortie de contrats en alternance. Outre l'amélioration de la situation financière, et par là, des conditions de logement et de transport, la DARES note que, dans les trois ans qui suivent la sortie de leur contrat aidé, près de sept jeunes sur dix passés en CIE ou en contrat de qualification sont toujours en situation d'emploi. L'insertion apparaît cependant plus difficile pour les anciens titulaires de CES ou les stagiaires de SIFE collectifs.

Notes

(1)  Menée sur un panel de 8 000 personnes passées par sept dispositifs de la politique de l'emploi, dont l'entrée s'est faite entre le début 1997 et la fin 1999 et la sortie au dernier trimestre 1999, et qui ont été interrogées entre mars et juillet en 2002 et 2003. « Après un contrat aidé : le niveau de vie progresse » - Premières informations et Premières synthèses n° 11.2 - Mars 2005.

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