Double offensive en France le 15 mars contre le projet de directive sur les services dans le marché intérieur. C'est tout d'abord Jacques Chirac qui a pris son téléphone pour rappeler à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, qu'il s'était engagé à réviser le texte en vue d'aboutir à un consensus (1) et mettre en demeure la Commission européenne de revoir « complètement » sa copie. Un appel intervenant au lendemain d'une déclaration de José Manuel Barroso défendant le projet de texte et assurant que le principe du pays d'origine serait maintenu.
De son côté, l'Assemblée nationale a adopté une résolution demandant le réexamen de la directive Bolkestein. Les députés estiment que « les services d'intérêt général doivent être clairement exclus du champ d'application de la proposition » et souhaitent une directive-cadre sur le sujet. Une résolution voisine devrait être adoptée dans les jours prochains au Sénat.
(1) Voir ASH n° 2393 du 4-02-05.