Le Collectif toulousain des étudiants en travail social (Cotets), né de la volonté de « construire une réflexion critique collective » sur les métiers du social et « tout ce qui les entoure », fait circuler un appel national à la mobilisation jusqu'au 15 avril (1).
Constatant la précarité de nombre d'étudiants, le collectif demande une augmentation des financements des centres de formation, qui relèvent désormais des régions, pour réduire les frais de sélection, d'inscription et de scolarité, la mise en place d'un « minimum social étudiant » et le droit de bénéficier d'une indemnisation pour couvrir les frais engagés pendant la scolarité.
Il souhaite également une meilleure coopération entre les centres de formation et les institutions employeurs, notamment par « la mise en place d'une charte à l'initiative des pouvoirs publics, qui engage les établissements du secteur et les centres de formation à mettre en place autour du stagiaire une réelle démarche professionnalisante ». Face au nouveau paysage européen des formations, le collectif reprend en outre à son compte une vieille revendication du secteur : la reconnaissance des diplômes de niveau III au niveau licence. La pétition, qui a déjà recueilli plus de 400 signatures à Toulouse, devrait par la suite être remise au ministre chargé des affaires sociales et aux élus locaux.
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