Venu clarifier le 8 mars devant les eurodéputés la position de la Commission européenne sur la directive Bolkestein (1), le commissaire au marché intérieur, l'Irlandais Charlie McCreevy, a récusé toute idée de retirer le texte, jugé « essentiel » pour l'économie des 25. Il a cependant admis que ce projet, qui comporte « de toute évidence des manquements », doit être « corrigé ». La balle est désormais dans le camp du Parlement européen, qui devrait examiner le texte en première lecture dans le courant de l'année, probablement à l'automne.
Le commissaire a également répété, après l'avoir indiqué le 4 mars, qu'il entend exclure du champ de la directive « la santé, les services sociaux et les service d'intérêt général » financés publiquement, une demande formulée notamment pas les gouvernements français, belge, allemand et suédois.
(1) Voir ASH n° 2393 du 4-02-05.