Deux mois après l'annonce de la reconduction en 2005 du dispositif « solidar'Eté » par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative (1), les modalités de mise en œuvre pour cette année de cette opération, engagée à titre expérimental en 2004 (2), sont explicitées par une instruction. Ce texte est complété par quatre annexes comprenant notamment la convention relative au dispositif et la liste - provisoire - des associations invitées à y participer.
Cette opération devra, sans changement, profiter prioritairement aux jeunes de 11 à 17 ans qui ne partent pas en vacances ainsi qu'à ceux qui, « de par l'exemplarité de leur projet personnel, leur engagement associatif ou leurs initiatives concrètes au service des autres », méritent d'être reconnus et récompensés.
Par ailleurs, l'accent est mis cette année, comme prévu, sur la dimension solidaire de l'opération. D'une durée de cinq jours, les séjours offerts devront ainsi permettre à ces jeunes d'être « concrètement sensibilisés à l'engagement et à la prise d'initiatives et de responsabilités », explique l'administration, en particulier par « leur engagement direct dans des actions de solidarité avec leur environnement proche » (personnes âgées, enfants hospitalisés, rapprochement entre personnes valides et handicapées...). Ils devront également être l'occasion pour eux d' « accéder à des activités de qualité [...] avec un accompagnement éducatif approprié ».
Le dispositif est enfin étendu aux autres vacances scolaires. L'objectif de Jean-François Lamour est de porter le nombre de jeunes accueillis à 2 500 au cours des vacances d'hiver et de printemps, et à 10 000 durant l'été.
(1) Voir ASH n° 2388 du 1-01-05.
(2) Voir ASH n° 2365 du 25-06-04.