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La question interculturelle dans le travail social

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Dans leurs relations avec des familles migrantes confrontées, en France, à des structures sociales et des pratiques souvent fort éloignées des leurs, les travailleurs sociaux peuvent se trouver dans l'embarras et voir leurs interventions mal acceptées, car mal comprises. Pour dépasser les malentendus, explique Gilles Verbunt, les professionnels doivent faire un double effort de connaissance : connaissance de soi et de sa propre culture, pour prendre conscience des représentations et préjugés qui biaisent la rencontre ;connaissance de l'univers culturel de leurs interlocuteurs pour comprendre la logique de conceptions et de comportements différents des leurs, et éventuellement s'y affronter.

Mais si les mots, gestes et attitudes mal interprétés participent, très concrètement, au brouillage des échanges, ces obstacles ne sont pas les plus difficiles à lever. Dans le registre de la politesse, par exemple, une information appropriée permet de comprendre que le fait de ne pas regarder son interlocuteur dans les yeux est un signe de respect et non d'absence de franchise, que le « oui », synonyme d'accord pour les Français, peut simplement vouloir dire « je vous

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