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La Fagerh précise les attentes des personnes handicapées envers les « maisons de l'autonomie »

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Qu'attendez-vous des futures maisons départementales des personnes handicapées ? Constatant que « l'information dans le champ du handicap reste partielle, hétérogène, éclatée, partiale et difficilement accessible », la Fédération des associations gestionnaires et des établissements de réadaptation pour handicapés (Fagerh) (1) a lancé, depuis le printemps 2004, une consultation sur ce thème auprès des intéressés. Dans un premier temps, 1 350 travailleurs handicapés ont répondu à un questionnaire (2), dont les résultats ont été soumis à une vingtaine de débats publics. Il en ressort cinq propositions.

La première porte sur l'appellation de l'institution, car « le nom de maison des personnes handicapées pose problème ». Il est perçu comme stigmatisant, risque de rebuter certains bénéficiaires, les personnes consultées « ne souhaitant pas un traitement à part, dans un lieu éloigné de tout et de tous ». Il faut au contraire que ce qui pourrait s'appeler « maison pour l'autonomie » soit un pôle « de rencontres et d'échanges », intégré dans des lieux de service public .

Cette structure devrait aussi apporter une « vraie réponse de proximité », qui tienne compte de la réalité des départements urbains ou ruraux. « Pour certains, la proximité, c'est la mairie », constate la Fagerh, qui demande « des relais et des antennes », et même des équipes itinérantes pour aller à la rencontre des plus isolés et des moins autonomes.

La maison devrait également faciliter l'intégration et apporter « des réponses précises à des besoins concrets », en organisant notamment des passerelles avec les services d'orientation et de formation. Plus largement, elle devrait être un « lieu ressources » qui permette de dépasser les cloisonnements des dispositifs, par des partenariats et des conventions se référant à des principes déontologiques définis en commun. Assurant le suivi des préconisations et des parcours, elle devrait aussi être le « garant d'une prise en compte dans la durée ».

Ce qui suppose des interlocuteurs compétents et formés et des financements à la hauteur. A cet égard, les débats ont fait apparaître « une satisfaction face aux missions et aux objectifs affichés dans le projet de loi, mais un réel scepticisme quant aux moyens nouveaux mis en œuvre pour leur application », note la Fagerh. Elle insiste donc pour que l'accès aux droits ne dépende pas d'une « logique de moyens à enveloppes fermées ».

Notes

(1)  Fagerh : 8, impasse Druinot - 75012 Paris - Tél. 01 44 74 34 40.

(2)  Voir ASH n° 2378 du 22-10-04.

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