Le garde des Sceaux, Dominique Perben, présente, dans une circulaire sur la place et le rôle des personnels infirmiers de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), les orientations du dispositif de santé de la PJJ.
Le ministre de la Justice rappelle que les actions de la PJJ dans ce domaine doivent s'inscrire dans une logique de santé publique. Ce premier axe, précise la circulaire, impose un « travail de partenariat », notamment avec les administrations, organisations et instances de coordination dans le champ de la santé. L'objectif est notamment d' « intégrer les préoccupations spécifiques relatives à la santé des jeunes pour lesquels la PJJ conduit des mesures éducatives » et d' « apporter une expertise des questions de l'adolescence au bénéfice d'un large public ».
La stratégie de santé publique de la PJJ passe également par l'intégration de la santé dans le travail éducatif. Ainsi, par exemple, l'infirmier proposera, au sein du projet territorial, des procédures facilitant le travail du personnel éducatif pour le suivi et l'orientation en matière de santé et veillera à la garantie d'une éthique d'intervention. Reste que si la « thématique santé » constitue un « levier potentiel » pour le travail éducatif, sa mise en œuvre doit faire l'objet de « précautions particulières », indique le ministère.