Logement décent. Qu'est ce qu'un logement décent ? Dans une brochure grand public qu'elle vient d'éditer, la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction décrit de façon pratique et illustrée les critères définis par le décret du 30 janvier 2002 (voir ASH n° 2249 du 8-02-02), texte de référence en la matière. Ce « Guide d'évaluation », dont l'objectif est de permettre à chacun de procéder à l'analyse de la décence de son logement, indique également les démarches et les recours possibles pour rendre un logement décent. Téléchargeable sur le site
Qu'est ce qu'un logement décent ? - Guide d'évaluation - Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction - Octobre 2004.
Politique de la ville. Le ministre délégué au logement et à la ville, Marc-Philippe Daubresse, vient de confier une « mission sur la politique de la ville » à Henri Ségard, maire (UMP) de Comines (Nord). L'élu est plus précisément chargé de dresser un bilan de la politique de la ville, d'analyser l'influence du plan de cohésion sociale sur la mise en œuvre de la politique de la ville et de proposer des pistes de réformes (décentralisation des moyens financiers, nouvelles cartographies des quartiers en difficulté) et des outils partenariaux d'action avec les régions et les intercommunalités. Le fruit de ses travaux pourrait alimenter les débats au cours d' « assises de la ville » que Marc-Philippe Daubresse espère organiser au printemps prochain.
Contrat de travail intermédiaire. Le ministre de l'Emploi a annoncé le 3 décembre à l'Assemblée nationale qu'il comptait saisir « officiellement les partenaires sociaux le 15 décembre » sur la création d'un « contrat de travail intermédiaire » pour les salariés victimes d'un licenciement économique. Le dispositif leur garantirait le maintien de leur rémunération pendant 12 à 18 mois et une formation leur permettant de retrouver plus facilement un emploi.
Anonymat des CV. Réagissant au retrait par ses auteurs d'un amendement au projet de loi de programmation pour la cohésion sociale qui imposait dans certaines entreprises la pratique du curriculum vitæ anonyme, Jean-Louis Borloo a expliqué le 7 décembre que « le gouvernement soutenait cette voie » mais que le sujet devait à ce stade être étudié par une « commission technique ». Celle-ci, a indiqué le ministre de l'Emploi, devrait être présidée par Roger Fauroux, ancien ministre de l'Industrie et ancien président du Haut Conseil à l'intégration, et réunirait « l'ANPE, les organismes de placement, les chasseurs de tête, le patronat et les partenaires sociaux ».