Dans un courrier au directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, l'Uniopss, le GNDA, le Snasea, l'Unasea et la Fn3S demandent à nouveau que soit « clarifiée » l'inscription des mesures d'investigation et d'orientation éducative dans la loi du 2 janvier 2002 dont la circulaire du 5 décembre 2004 les a exclues (voir ASH n° 2343 du 23-01-04). En désaccord avec leur éviction de cette loi, les associations avaient obtenu la mise en place d'un groupe de travail à la direction de la PJJ afin d'adapter le décret de 1959 dont ces mesures relèvent toujours. Si elles remettront dans le courant du mois une plate-forme de propositions, les organisations entendent bien, au préalable, obtenir la réintégration de ces interventions dans le cadre de la loi 2002-2.
L'expérimentation des projets sociaux de territoire, lancée sur 20 sites en octobre 2002 par la délégation interministérielle à la ville (voir ASH n° 2336 du 5-12-03), arrive à son terme à la fin de l'année. Une évaluation, confiée au cabinet FORS-Recherche sociale, est attendue pour janvier 2005.
L'UFAS-CGT appelle l'ensemble des salariés du secteur social et médico-social à une journée d'action, le 8 décembre. Dénonçant la perte de pouvoir d'achat qu'elle chiffre à 10 % en six ans dans le secteur associatif, l'organisation demande la restitution immédiate des 2,58 % liés au blocage des salaires pour la réduction du temps de travail et un rattrapage de 8,5 %.