Les conditions de vie des étudiants n'ont pas changé en trois ans. C'est la conclusion de l'Observatoire de la vie étudiante (OVE), au regard des chiffres publiés dans son enquête triennale (1). Les ressources des « décohabitants », tirées majoritairement d'une activité rémunérée, s'élèvent en moyenne à 734 €, contre 377 € pour ceux (38 %) qui vivent chez leurs parents. Près d'un étudiant sur deux travaille pendant l'année pour améliorer ses conditions de vie ou pour subsister, souvent au détriment de ses études. Le salaire représente dans l'ensemble 42% des ressources étudiantes, contre 24 % pour les bourses et allocations, 34 % pour l'aide des parents. Les étudiants considérés en situation de « pauvreté durable » ne constituent que 1 % de cette population, précise l'OVE.
Les enfants issus des classes populaires sont toujours sous-représentés dans les études supérieures, à l'exception des formations techniques courtes. Alors que les enfants de cadres supérieurs, d'industriels et de parents exerçant une profession libérale constituent au moins la moitié des inscrits dans les filières les plus prestigieuses.
(1) « La vie étudiante - Repères 2003 » - Disponible sur