Dans un courrier adressé, le 20 septembre, à Jean-Jacques Tregoat, directeur général de l'action sociale, l'Association française des organismes de formation et de recherche en travail social (Aforts) (1) estime inapplicable la circulaire fixant les modalités de la formation préparatoire au nouveau certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention sociale (Caferuis) (2). Celle-ci prévoit que, pendant une période transitoire de trois ans, seuls les candidats qui ont obtenu le certificat de formation de cadre de l'intervention sociale, formation labellisée par le Groupement national des instituts du travail social et mise en place dans 13 de ses établissements adhérents (dont la liste figure en annexe), peuvent bénéficier de la validation automatique de quatre des six domaines de compétences exigés. Une restriction que dénonce l'Aforts, qui s'étonne que l'ouverture d'un droit soit lié à l'adhésion à une association, alors que cette démarche relève de la liberté individuelle. Mais surtout, elle conteste le fait que soient exclus tous les autres établissements qui dispensent depuis plusieurs années, sous d'autres dénominations, des formations similaires. Et qu'en créant un système à deux vitesses, on pénalise, outre les employeurs qui ont libéré du temps pour ces formations, les candidats qui les ont suivies. Des personnes (1 000, selon l'Aforts) qui « peuvent légitimement estimer subir un préjudice grave et demander réparation », estime l'association. Interrogée par les ASH, la direction générale de l'action sociale indique avoir demandé une expertise juridique sur cette question.
(1) Aforts : 1, cité Bergère - 75009 Paris - Tél. 01 53 34 14 74.
(2) Voir ASH n° 2376 du 8-10-04.