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La psychiatrie, éternelle oubliée...

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Le ministère de la Santé reporte de trimestre en trimestre la discussion sur l'avenir de la psychiatrie, si bien qu'elle est toujours délaissée au moment des arbitrages budgétaires, malgré la forte augmentation et la diversification des besoins de soins. Ce constat sévère, dressé par cinq associations représentant à la fois les établissements et les usagers (1), les amène à demander, dès 2005, une claire identification des moyens affectés à la psychiatrie dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale, au lieu de les voir confondus dans une enveloppe commune avec les soins de suite et de réadaptation.

Rappelant les propositions formulées il y a un an par le rapport Cléry- Melin (2), les cinq organisations plaident également pour l'ouverture rapide d'une concertation sur un plan de développement de la psychiatrie et de promotion de la santé mentale. Selon elles, les débats devraient porter notamment sur le suivi au long cours des patients présentant des pathologies psychiatriques sévères, l'articulation entre le sanitaire et le médico-social, l'avenir de la pédopsychiatrie et la prise en charge de la dépression.

Notes

(1)  La Fédération hospitalière de France (FHF), la Conférence des présidents de commission médicale des centres hospitaliers spécialisés, l'Association des établissements qui gèrent des secteurs de santé mentale (ADESM), la Fédération nationale des associations d' (ex) patients en psychiatrie (FNAP-psy) et l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam).

(2)  Voir ASH n° 2328 du 10-10-03.

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