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Dispositifs relais : 69 % des élèves rejoignent le collège

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Au moment où la situation se débloque pour le financement des dispositifs relais prévus à la rentrée (1), le ministère de l'Education nationale confirme, une nouvelle fois (2), leurs résultats positifs à l'issue de l'année scolaire 2002-2003 (3).

Ces dispositifs, lancés en 1998 pour les classes-relais et en 2002 avec le réseau associatif pour les ateliers (4), n'ont cessé de monter en charge : 2 600 élèves au total étaient accueillis en 1999-2000, 3 200 en 2001-2002 et 4 500 en 2002- 2003. A noter néanmoins qu'il existait en 2003 seulement 27 ateliers, contre 100 prévus initialement, et que le gouvernement souhaite combler une partie de ce retard en arrivant à un total de 120 en 2005.

Tous les élèves accueillis, en majorité des collégiens âgés en moyenne de 14 ans, cumulent un important retard scolaire (deux ans pour 30 % de ceux de sixième). Ils sont en outre 16 % à être déscolarisés et 26 % à être définis comme « absentéistes ». Une grande partie d'entre eux est également en difficulté sociale : 43 % font l'objet d'une mesure éducative (contre 50 % en 2001- 2002), d'origine pénale dans seulement 5 % des cas.

A la sortie du dispositif, la plupart des élèves sont orientés vers le système de formation « ordinaire », soit 69 % (dont 61 % dans leur collège d'origine), contre 56 % l'année précédente. Les élèves ayant séjourné en atelier-relais sont encore plus nombreux dans ce cas (84 %). La durée du séjour s'étale de un à six mois mais plus les élèves sont jeunes, plus leur séjour est court et leur réintégration au collège facile. Comme les élèves de plus de 16 ans, ceux qui font l'objet de mesures judiciaires sont accueillis pendant plus longtemps et sont généralement orientés vers d'autres voies.

Lorsqu'ils ne rejoignent pas le collège, les jeunes intègrent un lycée professionnel (1 %), un centre de formation pour apprentis (2 %), un dispositif d'insertion (2 %), un centre de formation de la protection judiciaire de la jeunesse, un institut de rééducation ou un établissement régional d'enseignement adapté (3 % pour ces trois derniers dispositifs), ou entrent dans la vie active (1 %). Une autre solution a été trouvée pour 4 % et il n'en a été trouvé aucune pour environ 2 % d'entre eux. Les résultats sont inconnus pour 15 % des élèves, pointe par ailleurs l'étude.

Que deviennent-ils par la suite ? Six mois après leur sortie du dispositif, près de la moitié se trouvent toujours au collège, dont la majorité dans une classe supérieure. « En décembre 2003, les résultats obtenus en termes d'insertion dans un parcours de formation générale, professionnelle ou technologique restent donc encourageants », conclut l'Education nationale.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2370 du 27-08-04.

(2)  Voir ASH n° 2298 du 14-02-03.

(3)  Note d'évaluation 04-08 - Direction de l'évaluation et de la prospective - Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - www.education.gouv.fr.

(4)  Voir ASH n° 2314 du 6-06-03.

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