La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) fait le point sur les modalités de financement du réseau des missions locales et revient, plus largement, sur leur sphère de compétence.
Tout d'abord, l'administration rappelle que les missions locales- qui peuvent opter pour le statut d'association ou de groupement d'intérêt public - doivent accueillir tous les jeunes de 16 ans révolus sortis du système scolaire. « Une offre de services différenciés leur est proposée, avec une priorité pour le public le plus en difficulté. »
La DGEFP aborde ensuite leurs prérogatives. L'activité principale des missions locales consiste, notamment, à favoriser l'égalité d'accès aux services sur le territoire, à informer sur les dispositifs de formation et d'insertion ainsi que sur les contrats aidés ou non, à valoriser l'alternance- notamment l'apprentissage -, à suivre le jeune tout au long de son parcours et à proposer rapidement des aménagements prenant en compte les évolutions de sa situation professionnelle, etc. Au-delà, elles assurent également des actions transversales qui renforcent leur capacité d'intervention sur leur territoire. Au premier rang : avoir une bonne connaissance de l'offre de formation pour prescrire et utiliser pertinemment les dispositifs existant, et favoriser l'accès à l'emploi en multipliant les séquences en entreprise dans les parcours d'insertion des jeunes.
La circulaire indique encore que leur financement est assuré, pour l'essentiel, par une contribution de l'Etat et des collectivités territoriales (1). Les institutions concernées par les problèmes de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, d'une part, et l'Union européenne, d'autre part, peuvent également y participer. Précision importante :la mission locale bénéficiaire doit produire, l'année suivante, un bilan qualitatif et quantitatif de l'activité principale cofinancée, ainsi que le compte financier annuel correspondant.
(1) Le transfert de l'intégralité du financement des missions locales aux régions, un temps envisagé dans le cadre de la discussion sur la loi relative aux responsabilités locales, a finalement été abandonné - Voir ASH n° 2367 du 9-07-04.