En 2003, 106 000 jeunes de 18 à 25 ans ont obtenu une aide financière ponctuelle au titre des fonds d'aide aux jeunes, pour 166 000 dossiers traités, indique une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (1). Des ordres de grandeur à peu près stables depuis quatre ans pour ces fonds mis en place dans chaque département et cofinancés par l'Etat et le conseil général.
Malgré l'augmentation du taux de chômage des jeunes, le profil des demandeurs ne varie que faiblement d'une année sur l'autre. En 2003, leur âge moyen atteignait 21,4 ans, 93 % étaient pourvus d'une couverture sociale (la CMU pour 35 % d'entre eux), et 46 % se déclaraient sans ressources. 44 % touchaient une indemnité de chômage et 55 % étaient inscrits comme demandeurs d'emploi. 40 % étaient sortis sans diplôme du système scolaire tandis que 23 %avaient au moins le baccalauréat. 26 % participaient au programme TRACE.
Le montant moyen des aides attribuées atteignait 211 €, et 103 € pour celles accordées dans l'urgence (une sur trois). Une demande sur deux était motivée par un problème de subsistance, un tiers visait à permettre un déplacement dans le cadre du projet professionnel. Enfin, dans un cas sur cinq, il s'agissait de faire la soudure dans l'attente d'une allocation ou d'une rémunération.
74 % des demandes ont été présentées par les missions locales ou les permanences d'accueil, d'information et d'orientation, 13 %par les services sociaux départementaux et 4 % par les centres communaux d'action sociale. 70 % des dossiers traités étaient des premières demandes. 87 %ont reçu une réponse favorable.
(1) « Les Fonds d'aide aux jeunes : bilan de l'année 2003 » - DREES - Etudes et résultats n° 334 - Août 2004 - Disponible sur sante. gouv. fr.