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Allocation de présence parentale : nette hausse des bénéficiaires

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Au 31 décembre 2003, 3 158 familles bénéficiaient de l'allocation de présence parentale  (APP), alors qu'elles étaient 2 314 à toucher cette prestation au 31 décembre 2002, selon la caisse nationale des allocations familiales (1). En 2003, 26, 5 millions d'euros ont été consacrés à cette allocation, d'un montant mensuel moyen de 700  €. Attribuée depuis 2001 aux parents qui interrompent ou réduisent leur activité professionnelle pour s'occuper de leur enfant atteint d'une maladie ou d'un handicap, l'APP représente 0,04 % du total des prestations familiales et sociales versées par les caisses d'allocations familiales (CAF).

Parce que, logiquement, les bénéficiaires de cette prestation sont le plus souvent en activité, leur niveau de ressources est plus élevé que celui des autres allocataires des CAF : près de 40 % avaient en 2002 des revenus annuels supérieurs à 20 000  € (contre 20 % des autres allocataires) et 1 % était au RMI (contre 10 % des autres allocataires).

Si 60 % des bénéficiaires jugent le montant de l'allocation - revalorisé de 64 % en 2002 (2) - suffisant ou très suffisant, ils sont 30 % à estimer qu'ils « y arrivent difficilement », qu'ils n'y « arrivent pas » ou qu'ils sont contraints d'emprunter. Plus globalement, 87 % des allocataires se disent satisfaits ou très satisfaits du système actuel de congé de présence parentale et d'allocation.

Quelles sont les raisons qui poussent les familles à recourir à l'APP ? Dans 65 %, la maladie grave d'un enfant, dans 20 % son handicap. Les affections périnatales, comme la prématurité, représentent 10 % des cas et les accidents 5 %. Pour la majorité des parents (les trois quarts), c'est le souhait de s'occuper personnellement de l'enfant qui préside à ce choix, plus que l'absence de place en établissement d'accueil ou de personnel compétent à proximité du lieu de résidence (évoqué par le tiers des allocataires). 52 %considèrent qu'ils devraient rester auprès de leur enfant plus longtemps que ne le prévoit le congé (12 mois au maximum). Peu étonnant : ce sont les femmes qui dans 95 % des cas prennent ce congé. Deux allocataires sur dix ont opté pour un congé à temps partiel, notamment pour des raisons financières.

Notes

(1)  L'e-ssentiel n° 28 - Août 2004 - CNAF : 32, avenue de la Sibelle - 75685 Paris cedex 14 - Tél. 01 45 65 52 52.

(2)  Voir ASH n° 2256 du 29-03-02.

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