A la suite de leur mobilisation (1), les organisations défendant le droit à l'avortement et à la contraception ont, enfin, obtenu la parution du décret qui lève partiellement les obstacles à la pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse en dehors de l'hôpital (2). Soit... trois ans après l'adoption de la loi du 4 juillet 2001 relative à l'IVG et à la contraception ! Reste que l'arrêté de tarification relatif à cette pratique et à la revalorisation de l'IVG en établissement hospitalier n'est toujours pas publié, s'impatientent le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) et la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (3). « Il devait permettre aux femmes jusqu'à cinq semaines de grossesse d'avorter en s'adressant à un médecin ayant passé convention pour obtenir cette interruption par méthode médicamenteuse, expliquent-elles . Les femmes ne peuvent toujours pas bénéficier des avancées de la loi ! »
(1) Voir ASH n° 2363 du 11-06-04.
(2) Voir ASH n° 2367 du 9-07-04.
(3) C/o MFPF : 4, square Irénée - 75011 Paris - Tél. 01 48 07 29 10.