« Le déclic s'est produit en 1999, lorsque nous nous sommes aperçus qu'une personne sur trois accueillies dans notre association présentait un handicap psychique. Cela soulevait beaucoup de questions autour d'un handicap qu'on connaissait mal et d'une population qui arrivait avec une demande qu'on ne savait pas vraiment traiter », se souvient Guy Robert, responsable de la mission d'appui Raisonance (1).
Sa réaction reflète bien le désarroi de bon nombre de professionnels de l'insertion face à un handicap peu visible pour les personnes extérieures et évoluant de façon très fluctuante. Ils ne disposent d'ailleurs, le plus souvent, d'aucun outil efficace permettant de valider le parcours d'insertion de ceux qui en souffrent.
Réunis par la délégation régionale de l'Agefiph du Nord-Pas-de-Calais en février 2000, les professionnels
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