Selon les dernières statistiques du ministère de l'emploi (1), le nombre de chômeurs de catégorie 1 (2) - qui sert de baromètre officiel - s'élevait, à la fin du mois de mai, à 2 451 000, soit 20 300 de plus que le mois précédent (+0,8 %). En un an, il a augmenté de 69 900 (+ 2,9 %). Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail, calculé différemment, est resté stable à 9,8 % de la population active.
Cette nouvelle hausse concerne l'ensemble des demandeurs d'emploi, même si elle affecte davantage les femmes (+ 1,1 % sur un mois, + 3,9 % sur un an) que les hommes (+ 0,6 % sur un mois, + 2 % sur un an). Les jeunes de moins de 25 ans ne sont pas épargnés (+ 0,7 % en mai). De même que les plus de 50 ans (+ 0,9 %). Parmi les chômeurs de longue durée, ce sont ceux inscrit depuis deux à trois ans à l'ANPE qui ont le plus fortement augmenté (+ 0,9 %).
En mai, 389 200 personnes se sont inscrites à l'ANPE, un nombre en hausse de 0,3 % par rapport au mois précédent. Les inscriptions consécutives à un licenciement économique ont reculé de 2,6%, tandis que celles résultant d'un autre motif de licenciement ont augmenté (+ 2,5 %). Les entrées relatives à une fin de contrat à durée déterminée reculent (- 2,2 %), alors que celles faisant suite à une fin de mission d'intérim ont progressé (+ 0,9 %). Les sorties des fichiers de l'ANPE ont, quant à elles, diminué de 2,1 %. Cette baisse est plus sensible pour les sorties pour entrée en stage (- 10,3 %) que pour celles faisant suite à une reprise pour emploi déclaré (- 3,8 %).
Dernière statistique : le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1+6 (3) a progressé de 0,6 % au mois d'avril.
(1) DARES - Premières informations n° 28.2 - Juillet 2004.
(2) Personnes inscrites à l'ANPE déclarant être à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée indéterminée, ayant éventuellement exercé une activité occasionnelle ou réduite d'au plus 78 heures dans le mois.
(3) Personnes inscrites à l'ANPE déclarant être à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée indéterminée, y compris celles qui ont exercé une activité réduite de plus de 78 heures au cours du mois.