La Fnades exige la reconnaissance salariale du Cafdes...

La partie de bras de fer est désormais engagée entre les directeurs d'établissements et les syndicats d'employeurs pour obtenir une reconnaissance salariale de l'homologation du certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement social (Cafdes) au niveau I (1). La Fédération nationale d'associations de directeurs d'établissements et services des secteurs sanitaire, social et médico-social sans but lucratif  (Fnades)   (2) avait ainsi proposé une rencontre, le 23 juin, aux fédérations patronales de la convention collective de 1966. « Seul le SOP s'est excusé, en précisant sa position au sujet de la reconnaissance du Cafdes », déplore la Fnades. Elle s'étonne du silence « incompréhensible » du Snapei et du Snasea, qui « peut être perçu comme une atteinte au respect de la fonction de direc-tion ». Elle encourage les directeurs à négocier directement avec leur association et, en l'absence d'accord, à éventuellement saisir les prud'hommes. La Fnades, qui prépare des états généraux de la fonction de direction en 2005 (3), évalue à 10 millions d'euros par an le coût de la revalorisation salariale pour les 3 000 titulaires du Cafdes en activité.

Interrogé, Philippe Calmette, directeur général du Snapei, estime qu'il ne peut pas y avoir automaticité entre l'homologation au niveau I du diplôme et sa reconnaissance salariale. Il appartient, selon lui, aux employeurs d'examiner les situations, en se référant, conformément à la convention collective, à la définition du profil de poste exigé et en ayant une vue objective et cohérente de l'ensemble des postes de l'association.