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La conférence de la famille laisse beaucoup d'associations sur leur faim

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De bonnes mesures, mais qui ne sont qu'un timide début. Telle est la tonalité majoritaire des commentaires formulés au sortir de la conférence de la famille 2004 (voir ce numéro). Comme le remarque avec indulgence l'Union nationale des associations familiales (UNAF), « les contraintes économiques [...] n'ont pas permis, cette année, d'aboutir à des mesures de grande ampleur financière ». Cependant, pour la défenseure des enfants, Claire Brisset, le fait même que cette instance se penche sur le thème de l'adolescence « constitue une avancée majeure, dans un domaine où les besoins sont immenses ». Il reste que, pour elle aussi, les décisions annoncées ne sont que « le début [d'une] construction commune ». Le registre est nettement plus critique à l'Union des familles laïques (UFAL), pour laquelle la conférence « n'accouche même pas d'une souris », ou à la Confédération syndicale des familles (CSF) pour qui « le gouvernement rate son rendez-vous avec les adolescents ».

De son ton toujours mesuré, l'UNAF rappelle « l'importance des besoins des familles, notamment des familles modestes et des familles nombreuses » et souhaite qu'au « moment opportun, la négociation soit ouverte », notamment pour une amélioration des dispositifs de prestations et de prise en charge fiscale. L'UFAL regrette aussi que « certaines des causes des difficultés de beaucoup d'adolescents n'aient pas été traitées », comme l'augmentation de la précarité et de la pauvreté et la faiblesse du logement social. La CSF rappelle sa revendication d'une allocation pour les jeunes en attente de formation, d'emploi ou en cours d'études.

Familles rurales « aurait souhaité des dispositions prenant davantage en compte l'adolescent et sa famille dans leur globalité ». L'organisation prône notamment un soutien dans la durée aux réseaux d'écoute, d'appui et d'aide à la parentalité (REAAP), ce que demande aussi la CSF qui souligne que cela passe par «  une impulsion financière » alors que « la tendance actuelle est plutôt de ponctionner leur dotation ».

Familles rurales milite également pour le développement d'espaces d'écoute et de prévention dans les lieux de vie des jeunes comme les collèges et les lycées. L'UFAL insiste sur le rôle que devrait jouer une « véritable médecine scolaire ». La CSF plaide aussi pour le développement d'actions de prévention et d'éducation sexuelle où il ne « s'agirait pas seulement d'écouter un spécialiste » mais d'échanger, de s'approprier l'information et de se forger son propre jugement. La même confédération souhaite une orientation scolaire « évolutive et concertée » avec toutes les parties concernées et récuse au passage « tout dispositif incitatif au travail des mineurs ».

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