Recevoir la newsletter

La quasi-totalité des départements complètent l'aide sociale obligatoire

Article réservé aux abonnés

42 départements - aux caractéristiques proches de la moyenne nationale - ont répondu à une enquête ministérielle sur l'aide sociale extralégale ou facultative qu'ils pratiquent (1).

La quasi-totalité de ces collectivités mènent des actions auprès des personnes âgées. Parmi les plus souvent proposées, la téléalarme et l'aide à l'adaptation du logement, devant le portage de repas à domicile et l'aide aux déplacements ou aux transports. Certains départements soutiennent aussi les associations d'aide à domicile ou les instances de coordination gérontologique. D'autres encore participent à l'hébergement temporaire, à l'accueil de jour ou aux gardes de nuit (2).

Les personnes handicapées bénéficient aussi d'un soutien dans la plupart des cas. Il se traduit souvent par une aide technique à l'aménagement du logement, au maintien à domicile et aux déplacements. Certains départements apportent de plus un soutien financier à des associations d'aide à domicile ou directement aux intéressés, par exemple sous la forme d'un complément à l'allocation compensatrice pour tierce personne.

L'aide aux personnes en difficulté sociale prend souvent la forme de secours, en espèces ou en nature, comme la distribution de repas, le règlement de factures de gaz ou d'électricité, le versement d'aides exceptionnelles ou spécifiques pour les personnes surendettées.

L'aide aux familles est plus indirecte et se traduit généralement par des subventions aux structures d'accueil de la petite enfance et aux initiatives de soutien à la parentalité.

Quant aux jeunes, ils bénéficient plutôt d'un soutien financier à la poursuite d'études ou de formation professionnelle, ou bien d'une aide aux structures développant des séjours de vacances et des activités de loisirs. Certains départements appuient aussi des actions d'insertion professionnelle.

Autre action susceptible de toucher tous les publics de l'aide sociale : un tiers des départements interviennent en matière de santé, soit pour favoriser l'accès à une couverture complémentaire (et limiter l'effet de seuil de la CMU), soit en participant à la prise en charge de certaines dépenses comme les frais de prothèse.

Notes

(1)   « L'aide sociale extralégale ou facultative des départements » - DREES - Etudes et résultats n° 317 - Juin 2004 - Disponible sur www.sante.gouv.fr.

(2)  Les communes sont aussi nombreuses à intervenir dans ces domaines. Voir ASH n° 2281 du 18-10-02.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur