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Les associations obtiennent une amélioration du RMA

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Reçues pour la première fois, le 8 juin, par le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, les huit organisations signataires de la plate-forme « pour l'insertion par l'emploi et l'accès aux droits »   (1) ont eu peu de précisions sur le futur plan de cohésion sociale. Seule avancée néanmoins, selon la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS)   (2), Jean-Louis Borloo a annoncé que le gouvernement dégagerait cette année 85 millions d'euros pour prendre en charge la protection sociale, pour la partie de la rémunération correspondant au montant du RMI versée aux employeurs, des 50 000 bénéficiaires du contrat d'insertion-RMA attendus. Un geste qui va dans le sens de l'amélioration des droits sociaux souhaitée par les associations. Reste que bon nombre d'aspects, comme la formation ou l'accompagnement social, doivent encore être améliorés, souligne Didier Piard, responsable de secteur à la FNARS, rappelant qu'il eût mieux valu améliorer les dispositifs existants.

Quant au contrat unique d'insertion, il figurera bien dans le plan de cohésion sociale, mais les associations restent dans le flou sur sa durée, les publics et les employeurs visés. En outre, le ministre n'a pas répondu à leur demande d'une rallonge de 80 000 contrats emploi-solidarité pour finir l'année. Alors que la réduction de leur nombre et le durcissement de leurs conditions d'accès dans certains départements posent de graves problèmes. Dans l'Aisne ou dans la Somme par exemple, où les ateliers et chantiers d'insertion ne sont financés que jusqu'au 30 juin !

Décidée à obtenir des engagements plus précis de la part du gouvernement, la FNARS devait rencontrer à nouveau, seule cette fois, Jean-Louis Borloo, le 9 juin. Avec comme arguments les résultats du sondage effectué avec La Croix et l'Institut CSA (3), selon lequel 71 % des Français jugent que le problème de l'exclusion est plus grave qu'il y a quelques années et 74 %estiment que l'Etat reste insuffisamment mobilisé. La FNARS- qui se réunira en congrès les 17 et 18 juin - devait également évoquer « la crise financière » que traverse le secteur associatif. Outre des mesures pour débloquer rapidement les situations les plus aiguës, elle devait insister auprès du ministre sur la nécessité d'inscrire les financements de la lutte contre les exclusions « dans un cadre pluriannuel et objectivé ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2361 du 28-05-04.

(2)  FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.

(3)  Disponible sur www.csa-fr.com.

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