« Ils ont des droits, trouvez-les ! » C'est avec ce seul mot d'ordre qu'une modeste équipe de quatre animateurs et animatrices de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du Calvados, chapeautée par Annick Godin, démarrait, au cours du printemps 1988, une action pilote en direction des publics privés de couverture sociale. Quelques mois plus tôt, un rapport d'ATD quart monde avait pris en exemple un quartier difficile de Caen pour témoigner de la montée des « nouveaux pauvres » dans le pays. L'ensemble des caisses primaires avait alors été incité à prendre en compte cette nouvelle forme d'exclusion. « Nous étions dans une période de choc économique, avec d'importants licenciements dans le pays. Il y av
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