Le Conseil des ministres européens de l'Education a adopté, le 27 mai, une résolution sur l'intégration sociale des jeunes. En 2001, rappellent en effet les ministres, 19 % des jeunes étaient en situation de risque de pauvreté, soit 4 points de plus que la moyenne des adultes. Une situation qui n'a que peu évolué depuis.
La résolution - texte à portée générale mais non coercitif - demande donc aux Etats membres de prendre toutes les mesures appropriées pour mieux intégrer les jeunes. Elle recommande notamment « d'augmenter le taux de participation [de ceux] venant de communautés marginalisées ou désavantagées dans le système scolaire conventionnel » et de faciliter leur accès à l'emploi par des actions de conseil et de formation professionnelle. Elle estime également nécessaire de fournir aux jeunes toutes les informations utiles concernant leur éducation, la santé, les opportunités d'emploi ou les loisirs, et de poursuivre les efforts pour combattre toute discrimination à leur encontre sur la base du statut socio-économique comme sur celle de l'origine ethnique, sociale ou religieuse, etc. Enfin, elle appelle la Commission européenne à veiller à la flexibilité des programmes communautaires « Jeunesse », « Socrates » (université) ou « Leonardo » (formation professionnelle) pour que les jeunes défavorisés puissent également y avoir accès.