En parallèle à la discussion du projet de loi sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la secrétaire d'Etat Marie-Anne Montchamp lance, comme annoncé (1), 12 groupes de travail rassemblant des membres des administrations concernées, des associations, des experts et, selon le thème traité, des organisations impliquées. Par exemple, sur l'emploi : des représentants du patronat, des syndicats et de l'Agefiph.
Les six premiers groupes, déjà constitués, ont commencé à travailler sur les thèmes suivants : compenser le handicap des enfants ;accompagner les personnes handicapées âgées ; assurer l'accessibilité du cadre bâti ; favoriser l'insertion professionnelle en entreprise ; bâtir un dispositif de médiation ; organiser pour chacun les moyens de l'existence (ce qui recouvre à la fois les mécanismes de gain et de perte liés au retour à l'emploi, les ressources des personnes en établissement et la situation des personnes qui ne peuvent travailler).
Six autres groupes seront appelés à réfléchir à des sujets ainsi intitulés : reconnaître le droit des différences, mieux prendre en compte les spécificités ; élaborer les outils de l'évaluation ; renforcer la recherche dédiée au handicap ; recruter et former les professionnels agissant auprès des personnes handicapées ; assurer l'effectivité du programme annuel de création de places ; vérifier la cohérence des dispositions de la loi du 2 janvier 2002 et du projet de loi en débat.
La secrétaire d'Etat a précisé que les travaux pourront servir, selon les cas, à préparer la deuxième lecture du projet de loi, les décrets d'application ou bien encore les évolutions ultérieures qui se dessinent déjà (comme sur le droit à compensation). Si la plupart des associations tiennent à être ainsi associées aux prochaines étapes, l'APAJH, pour sa part, refuse de prendre part à cette « concertation alibi » (voir aussi ce numéro).
(1) Voir ASH n° 2360 du 21-05-04.