La caisse nationale de l'assurance maladie a fait part, le 11 mai, de l'état d'avancement de ses programmes d'actions en vue de réguler les dépenses de santé. « Parce que réguler, c'est aussi maîtriser les postes les plus coûteux pour l'assurance maladie », a-t-elle expliqué. Pour ce faire, la caisse estime que « les dispositions juridiques existantes nécessiteraient d'être simplifiées et modernisées » et préconise « à titre d'exemple, [...] l'instauration de sanctions financières plus dissuasives des comportements non responsables ».
Actuellement, six plans d'actions nationaux sont en cours dont quatre bien avancés - l'usage du médicament, les arrêts de travail, les prescriptions d'analyses de biologie médicale et les dépenses de transports sanitaires -et deux autres, sur les affections longue durée et l'utilisation des dispositifs médicaux, sont en cours de mise en œuvre. Dans le cadre du plan relatif aux affections de longue durée, l'accent est notamment mis sur le suivi des pathologies psychiatriques, et dans celui portant sur l'usage du médicament, sur les traitements de substitution aux opiacées (1) (voir ce numéro).
Enfin, la caisse s'est engagée à rendre compte des résultats de ces actions tous les six mois.
(1) Voir ASH n°2355 du 16-04-04.