Une circulaire fixe les principes qui doivent gouverner l'organisation des soins en cancérologie pédiatrique alors qu'environ 2 000 enfants et adolescents sont, chaque année, atteints de tumeur solide ou d'hémopathie maligne. Il s'agit, pour l'administration, de « garantir l'égalité de l'accès à des soins de qualité », de développer la coordination entre les équipes, la continuité des soins et « d'intégrer dans la prise en charge la dimension sociale et familiale de ces pathologies graves ».
Sur ce dernier point, la circulaire insiste notamment sur le « rôle essentiel auprès des familles » des travailleurs sociaux. Ainsi, toute nouvelle admission d'enfant implique de réaliser immédiatement avec les familles une évaluation des besoins socioprofessionnels et familiaux, indique l'administration. En outre, elle estime que la complexité des procédures de soutien financier et matériel et les difficultés sociales auxquelles est confrontée une famille dont un enfant est atteint d'une pathologie lourde nécessitent la présence régulière, dans chaque centre, d'un assistant social référent au minimum.