Violences scolaires. Le parquet, le rectorat de Paris et la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse ont signé le 28 avril, en présence des ministres de l'Education nationale et de la Justice, une convention visant à traiter « en temps réel » les violences scolaires à Paris. L'idée : éviter de passer par les mécanismes lourds de dépôts de plainte en cas d'infraction mineure, en permettant la saisine directe de délégués du procureur autorisés à appliquer une sanction pré- judiciaire comme un travail d'intérêt général. Dominique Perben a indiqué qu'il souhaitait que l'expérience parisienne « soit étendue à d'autres académies ».
Gels budgétaires. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, « a bien reçu la demande du ministère des Finances de constituer […] une réserve de précaution » pour l'année 2004 et rendra sa copie à Bercy « dans les prochains jours ». Mais, a-t-il tenu à faire savoir le 23 avril dans un communiqué, les mesures d'économies « qui seront proposées devront être compatibles avec le souci du gouvernement d'accorder une priorité absolue à la cohésion sociale ». En outre, le plan national de cohésion sociale, qui doit être présenté dans les prochaines semaines, « nécessitera de nouveaux moyens à soumettre à l'arbitrage du Premier ministre ». L'effort demandé par Bercy au ministère de Jean-Louis Borloo serait de 650 millions d'euros, dont 150 sur le seul budget du Logement.
Cohésion sociale. Le plan de cohésion sociale que prépare Jean-Louis Borloo « aura trois volets principaux : la mobilisation pour l'emploi, et notamment en faveur des jeunes ; la concrétisation du droit au logement ; une action globale et coordonnée en faveur de l'égalité des chances ». C'est ce qu'a indiqué le président de la République, le 27 avril, lors de la réception annuelle des préfets à l'Elysée. De son côté, le ministère de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale a précisé que ce plan serait soumis à la concertation « dans les prochains jours ».