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Les bénéficiaires de la CMU : principalement des jeunes, des femmes et peu d'actifs occupés

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Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle  (CMU) constituaient, en 2003, une population plutôt jeune, féminine et comportant peu d'actifs occupés, vient confirmer une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques  (DREES) du ministère des Affaires sociales (1).

En effet, l'an dernier, 39 % des titulaires de la CMU étaient âgés de moins de 20 ans et près de 70 % de moins de 40 ans. Les jeunes scolaires ou étudiants représentaient 40 % des bénéficiaires. La jeunesse et la féminisation de cette population s'explique par la structure des ménages composés, pour plus de la moitié, de couples avec enfants (28 %) ou de familles monoparentales (25 %). Malgré cette tendance générale, la proportion de jeunes adultes (20 à 39 ans) a diminué de 32 % en 2000 à 29 % en 2003 au profit des 40-59 ans, passés de 24 % à 26 % sur la même période. L'étude note également une augmentation sensible des hommes parmi les nouveaux affiliés (moins de un an)  : ils étaient 49 % en 2003 contre 46 % en 2000.

Parmi les bénéficiaires d'âge actif (de 20 à 59 ans), près d'un quart déclare occuper un emploi au moment de l'enquête alors que quatre sur dix sont inactifs (personne au foyer, scolarisée ou autre inactif) et près de quatre sur dix sont chômeurs. En 2003, les inactifs (39 %) sont plus nombreux que les chômeurs (37 %), contrairement à la tendance de 2000 (35 % d'inactifs et 40 % de chômeurs). En outre, si l'on prend en compte l'ensemble des ménages bénéficiaires, 26 % des personnes de référence sont actives occupées, 35 %sont au chômage et 12 % retraitées. Par ailleurs, comme en 2000, plus de 40 % des bénéficiaires de la CMU appartiennent à un ménage dont une personne au moins perçoit le revenu minimum d'insertion  (RMI). Mais à peine 30 % des nouveaux affiliés (depuis moins de un an) sont dans cette situation, alors que c'est le cas pour 46 % des anciens bénéficiaires. Il semble donc, souligne l'étude, que les nouveaux affiliés soient « un peu moins marqués par la précarité » que leurs prédécesseurs.

Ajoutons que les ménages dont la personne de référence est un ouvrier ou un employé prédominent toujours, atteignant les proportions respectives de 37 et 26 %.

Notes

(1)  DREES - Etudes et résultats n° 294 - Mars 2004.

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