Alors que le décret réformant le diplôme d'Etat d'assistant de service social (DEASS) est actuellement examiné au Conseil d'Etat (1), l'Association française des organismes de for- mation et de recherche en travail social (Aforts) (2) prend position sur deux aspects du texte. Son premier sujet d'inquiétude est d'ordre financier. « L'augmentation des heures de formation théorique (cours et travaux dirigés) dans le cadre de la réforme ne peut s'envisager sans une prise en compte du coût de leur mise en œuvre », déclare-t-elle dans une motion adoptée le 19 mars. Une augmentation, même partielle des heures programme à réaliser (il est prévu 1 740 heures de formation théorique, contre 1 400 actuellement), « ne pourrait qu'aggraver la situation financière des centres », souligne l'Aforts. Elle demande donc que soient clairement identifiées dans la réforme les heures affectées à l'enseignement et nécessitant un encadrement pédagogique. Et que la subvention soit évaluée en fonction du montant de l'heure programme. Elle est en outre bien décidée à « mener les actions nécessaires » pour obtenir cette compensation financière.
L'Aforts rappelle, par ailleurs, que la non reconnaissance du DEASS au niveau licence serait « tout à fait préjudiciable à la lisibilité du diplôme d'Etat d'assistant de service social, en regard de ceux de la Communauté européenne ».
(1) Voir ASH n° 2347 du 20-02-04.
(2) Aforts : 1, cité Bergère - 75009 Paris - Tél. 01 53 34 14 74.