« Une mauvaise farce et un mensonge de plus », s'indignent trois associations (1) après la signature, le 12 février, d'une convention entre la France et le Maroc sur « la préservation d'une mémoire combattante partagée ». Car, en même temps, « sous couvert d'une revalorisation et d'une “décristallisation” partielle des pensions des anciens combattants », la France « justifie le versement de pensions beaucoup plus faibles aux anciens combattants non-français » (voir ce numéro) en se fondant sur « de douteux critères de parité de vie ».
Les trois associations demandent que la gouvernement français respecte les décisions du Conseil d'Etat et garantisse l'égalité des droits entre anciens combattants quels que soient leur origine et leur lieu de vie. Elles appellent aussi les intéressés à agir en justice pour obtenir la totalité de leurs droits.
(1) L'Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), le Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l'égalité des droits (Catred) et le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI). Des brochures sont disponibles sur