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Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné, le 21 janvier, le directeur de la maison de retraite Emile-Gérard de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) à cinq mois de prison avec sursis. Quatorze personnes âgées étaient mortes en 1998 dans l'incendie de son établissement à la suite d'un court circuit dans un lit. Pour l'Adehpa « ce dramatique accident met en évidence le manque de personnels alloués par les autorités tarifaires. Cette nuit-là, deux agents étaient présents dans le bâtiment, ce qui est nettement insuffisant mais se retrouve dans tous les établissements français ». Elle souligne que « la formation des personnels quatre fois par an était inappliquée car totalement impossible compte tenu des budgets des établissements ». Cette sanction d'un directeur « qui n'a en rien défailli » lui paraît totalement « injuste ».

Prévenir la maltraitance des personnes âgées. Quelques mois avant qu'Hubert Falco n'installe le Comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées, Michel Debout remettait en janvier 2002 à Paulette Guinchard- Kunstler, alors secrétaire d'Etat, un rapport sur ce thème (voir ASH n° 2247 du 25-01-02). Ce document, qui formulait des propositions précises d'action, dont certaines ont été reprises par la suite, comme le développement des dispositifs d'écoute et le renforcement de la coordination de la politique gérontologique, est aujourd'hui publié. Editions ENSP - 2003 - 19  €.

Une journée européenne  d'action contre les centres de rétention est prévue le 31 janvier à l'appel des mouvements de défense des sans-papiers, lancé lors du Forum social européen. En France, des manifestations sont prévues notamment en Ile-de-France, en Bretagne, dans le Nord et en Languedoc-Roussillon.

Le comité de prévention de la torture du Conseil européen dénonce, dans un rapport confidentiel remis au gouvernement, les conséquences de la surpopulation carcérale dans les prisons françaises. L'instance relève leurs mauvaises conditions d'accueil, d'hygiène et la pauvreté de leurs programmes d'activité, pouvant selon elle s'apparenter « à un traitement inhumain et dégradant ». La chancellerie a indiqué qu'elle réservait sa réponse à ces vives critiques au Conseil de l'Europe, en février prochain.

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