« Pour l'époque, c'était une bonne loi, une grande loi. » Le jugement des premiers intéressés sur la loi d'orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 est quasi-unanime. « Une avancée énorme », estime Jacques Henry, alors secrétaire général puis président de l'Unapei (et toujours présent dans le mouvement). « Une rupture, philosophique et pratique », précise Claude Lospied, alors juriste à l'Association des paralysés de France (APF), lui aussi interlocuteur régulier de René Lenoir, directeur de l'action sociale puis secrétaire d'Etat chargé de l'action sociale, « un grand Monsieur qui savait écouter et entendre » et qui fut le principal rédacteur du texte. « Avant, c'était l'assistance et son cortège de réglementations tatil
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