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Les mesures proposées en faveur des harkis sont critiquées

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Après sa marche organisée le 10 janvier à Paris, le groupe « Femmes et filles de harkis »   (1), soutenu par d'autres associations de harkis, la Ligue des droits de l'Homme, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), poursuit ses actions pour exiger la reconnaissance par l'Etat de « l'abandon dramatique de ses ressortissants en 1962 » et du « traitement indigne des harkis depuis 41 ans ». Le groupe, constitué pour « sortir le problème des harkis d'un problème d'hommes », explique son initiatrice, Fatima Besnaci-Lancou, auteur de Fille de harki   (2), s'insurge contre les propositions formulées dans le rapport de Michel Diefenbacher (3). Ces dernières devraient alimenter le projet de loi en faveur des rapatriés et des harkis, qui doit être prochainement déposé au Parlement.

Le rapport préconise notamment une revalorisation des allocations de reconnaissance aux harkis et des dispositifs d'accompagnement vers l'insertion professionnelle. « Des mesurettes, estime Fatima Besnaci-Lancou. Il parle d'effort de solidarité alors que nous demandons une reconnaissance officielle de l'abandon d'une communauté, aujourd'hui sinistrée moralement et matériellement. » Le groupe a demandé une audience à Jacques Chirac et à Jean-Pierre Raffarin et fait circuler une pétition de soutien à ses revendications.

Notes

(1)  Contact : fatima.besnaci@wanadoo.fr

(2)  En février 2003, aux éditions de l'Atelier.

(3)  Voir ASH n° 2336 du 5-12-03.

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