56 % des élèves accueillis en classe-relais sont orientés vers le collège

Au nombre de 180 pour l'année scolaire 1999-2000, les classes-relais étaient 222 en 2001-2002, pour 3 200 élèves, relève le ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche (1). Sensiblement plus âgés que l'année précédente (17 % ont plus de 15 ans, contre 6 % en 1999-2000 et les moins de 13 ans sont 7 %, contre 12 %), les jeunes accueillis dans ces dispositifs y séjournent pendant quatre mois en moyenne. Et comme les années précédentes, nombreux sont ceux qui y ont fait seulement un bref passage (45 % pour moins de trois mois, contre 20 % pour plus de six mois).

En majorité des garçons, les élèves viennent le plus souvent (85 %) du cursus général, et ce indépendamment de leur sexe. Cumulant en moyenne un retard de deux ans, ils ont fait, pour la moitié d'entre eux, l'objet d'une mesure éducative. L'orientation à la sortie est fortement liée à la durée du séjour en classe-relais, puisque plus de 50 % des jeunes dirigés vers le collège n'ont pas passé plus de trois mois dans le dispositif. 75 %de ceux orientés vers un lycée professionnel y ont au contraire passé plus de trois mois. Plus les élèves sont jeunes, plus l'orientation vers le collège est importante. Au total, son taux atteint 56 %.

Quels sont ensuite les résultats en termes de re-scolarisation ? 45 % des élèves sortis de classes-relais au cours de l'année 2001-2002 se trouvent toujours au collège à la fin du premier trimestre de l'année suivante. Parmi les élèves de 6^e, 33 % entrent en 5^e, tandis que 27 % des élèves de 5^e entrent en 4^e et 16 % des élèves de 4^e passent en 3e générale. Ceux qui ne sont pas au collège ont été orientés vers un centre de formation d'apprentis, un lycée professionnel, un institut de rééducation, un établissement d'enseignement adapté, un dispositif d'insertion ou la vie active. « En décembre 2002, les résultats obtenus en termes d'insertion dans un parcours de formation générale, professionnelle ou technologique sont encourageants », conclut le ministère.