Quelques jours après les inondations catastrophiques qui ont affecté le sud-est de la France, le gouvernement a arrêté un certain nombre de mesures pour venir en aide aux sinistrés, en particulier en matière de logement. Matignon a ainsi indiqué le 6 décembre, dans un communiqué, qu'un dispositif d'aide aux organismes logeant à titre temporaire des personnes défavorisées « pourra être mis en place » au profit des personnes qui hébergent à titre gracieux ou onéreux des familles provisoirement privées de leur logement. Sans donner plus de précisions. En outre, « les logements qui ont subi de graves dégâts pourront bénéficier des aides de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat dans des conditions dérogatoires ».
De leur côté, Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot ont annoncé le 10 décembre, dans une communication commune en conseil des ministres, que « des moyens seront nécessaires pour reloger les personnes dont les logements resteront durablement inhabitables ». Ainsi, outre des « réquisitions de logements vacants, des dispositions sont prises pour permettre l'installation d'une première tranche de 150 mobil-homes ».
Enfin, Bercy a adopté une série de mesures de remises et d'allégements fiscaux pour les sinistrés du Sud-Est et de la vallée de la Loire. Ils pourront notamment faire l'objet, après un examen au cas pas cas, d'un allégement des impositions restant dues et se voir accorder des délais de paiement « avec une particulière bienveillance », souligne un communiqué du 10 décembre. Des secours « d'extrême urgence » pourront aussi être versés pour permettre de faire face aux besoins les plus urgents, tels la nourriture ou l'habillement.