Mettre en œuvre des dispositifs et des procédures adaptées pour améliorer la préparation à la sortie des détenus et, plus globalement, l'insertion professionnelle des publics placés sous main de justice ou récemment libérés. Tel est l'objet de la convention-cadre nationale conclue le 1er janvier 2003 entre l'ANPE et l'administration pénitentiaire, et que commente une note de l'agence récemment publiée. Signée pour trois ans, cette convention, à décliner au niveau régional, reconduit dans ses grands principes celle de 1999, tout en clarifiant les modalités d'intervention de l'ANPE.
En milieu fermé, elle doit assurer, dans les trois mois précédant la libération, des entretiens professionnels de préparation à la sortie, en face à face avec les détenus condamnés. Ces entretiens, dont l'un des objectifs est de valoriser tous les acquis antérieurs, y compris ceux de la période de détention, sont programmés après une demande exprimée par le détenu auprès du service pénitentiaire d'insertion et de probation, et validée par ce dernier. L'ANPE peut également, dans le cadre de la préparation d'un aménagement de peine, aider à la recherche d'un emploi, voire d'une formation. En milieu ouvert, l'ANPE organise le retour à l'emploi des personnes placées sous main de justice en leur permettant d'accéder à un projet d'action personnalisé.
De son côté, l'administration pénitentiaire s'engage à donner les moyens nécessaires au bon exercice de la mission des agents de l'ANPE. Mais aussi à informer les détenus et à assurer le repérage des personnes susceptibles de bénéficier de leur intervention.