Une circulaire du ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche précise les objectifs que doivent privilégier les projets éducatifs locaux, ainsi que les modalités de pilotage qui doivent être retenues par les services déconcentrés pour accompagner leur élaboration et leur mise en œuvre.
Il appartient à ces derniers de faire prévaloir, dans le choix des actions, « celles qui confortent les missions assignées à l'école et les axes prioritaires de la politique de la jeunesse », à savoir :
l'accompagnement à la scolarité ;
le développement des capacités d'expression orale et écrite et de la lecture des enfants et des jeunes ;
l'apprentissage du civisme et de la citoyenneté, l'éducation au respect de la règle et le développement des solidarités ;
l'information des jeunes, leur participation à l'élaboration des projets, en particulier dans le cadre de l'opération « Envie d'agir » ;
l'association plus étroite des parents aux projets et le renforcement de l'aide à la fonction parentale.
Dans cette logique, les services déconcentrés sont invités à rechercher « une meilleure articulation entre les projets éducatifs locaux, les projets d'écoles, d'établissements et de réseaux d'éducation prioritaire, les programmes d'actions des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté et l'opération école ouverte ».
Au-delà, les procédures devront être simplifiées et les collaborations amplifiées pour plus d'efficacité. Le ministère souhaite ainsi « aller, en matière de politique éducative locale, vers une seule instance rassemblant l'ensemble des partenaires éducatifs agissant sur un même territoire, s'adressant aux mêmes publics, avec des objectifs convergents et aujourd'hui impliqués dans l'un ou l'autre des contrats actuels ». A cet effet, les différents groupes de pilotage, départementaux et locaux existant autour des dispositifs doivent se rapprocher.