Le DVD-Vidéo « Ecoutons ce qui nous n'avons pas envie d'entendre », guide de questionnement préalable à toute décision de signalement, est un outil de formation à l'attention de tous les professionnels en charge de la protection de l'enfance (éducation, santé, social, police et justice). Réalisé par l'association « Je. tu. il », en partenariat avec le ministère délégué à la famille et le ministère de l'Education nationale, il s'articule notamment autour de sept courtes fictions, de trois mots clés : repérer, évaluer, signaler. Cet outil a été présenté le 4 novembre par Christian Jacob, qui souhaite voir instaurer dans tous les départements des formations communes aux différents professionnels. Association « Je. tu. il » : 18, rue de Saussure - 75017 Paris - Tél.01 42 27 02 27.
RMI-RMA : la CFDT demande de « réelles améliorations » du projet de loi pour faire du revenu minimum d'activité « un contrat de travail avec une protection sociale complète incluant la retraite et l'assurance chômage » et de véritables possibilités de formation qualifiante, pour harmoniser les multiples mesures existantes et pour garantir le financement du dispositif décentralisé. Ce qui la conduit à souhaiter le report du projet. Ce dernier n'est cependant pas à l'ordre du jour, Nicole Ameline ayant rappelé le 29 octobre devant les députés que « le calendrier prévu sera respecté ». L'examen du projet de loi à l'Assemblée commencera le 19 novembre. Christine Boutin (UMP) en sera le rapporteur.
A Reims, le 6 novembre, des représentants d'une douzaine d'organisations représentatives des établissements pour personnes âgées, des personnels et des usagers se sont donné rendez-vous pour protester contre la mise en examen d'un directeur d'établissement (voir ASH n° 2330 du 24-10-03). Et pour refuser que les directeurs ne « se transforment en boucs émissaires d'un problème qui concerne la société tout entière ».
La FNATH (l'association des accidentés de la vie) demande au gouvernement de revoir le décret définissant les conditions de départ à la retraite anticipée des salariés ayant commencé à travailler jeunes (voir ce numéro). Ses conditions restrictives aboutissent, selon elle, « à pénaliser les malades, les invalides et les accidentés les plus gravement touchés ».