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Ni putes ni soumises

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Pour briser l'omerta sur le machisme et les violences que subissent les jeunes filles dans les cités, une poignée de militants de la Fédération nationale des Maisons des potes, entraînée par sa présidente Fadela Amara, a travaillé pendant toute l'année 2001 à la préparation d'états généraux des femmes des quartiers qui se sont tenus à l'automne dans de nombreuses villes de France puis, début 2002, au plan national. A l'issue de ces rencontres, du lancement du manifeste « Ni putes, ni soumises » - envoyé sans succès à tous les candidats à l'élection présidentielle-, et du meurtre de Sohane, 18 ans, brûlée vive dans une cave, l'idée prend corps d'une « Marche des femmes » contre les ghettos et pour l'égalité. C'est le récit de ce mouvement, ayant abouti le 8 mars 2003 à Paris, que relate ici son initiatrice. Ce récit à la première personne, en grande partie autobiographique, permet de comprendre à quel point, entre sa propre génération et celle de ses cadettes - Fadela Amara est âgée de 39 ans -, la situation des jeunes femmes des cités s'est dégradée.

Ni putes ni soumises  -Fadela Amara, avec la collaboration de Sylvia Zappi -Ed. La Découverte -12  .

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