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La répartition des places dans les établissements pour personnes âgées apparaît très inégale

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En 2002, le nombre de places dans les établissements pour personnes âgées - logements-foyers, maisons de retraite, unités de soins de longue durée - était en moyenne de 150 places installées pour 1 000 personnes âgées de 75 ans ou plus, avec de fortes disparités selon les départements. C'est ce qui ressort d'une récente étude du ministère des Affaires sociales (1).

Globalement, le sud de la France est moins bien équipé que le nord. Les départements où le nombre de places est le plus faible se situent en outre-mer ainsi qu'en Provence-Alpes-Côte- d'Azur, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Ile-de-France. Il existe également de fortes disparités géographiques quant à l'implantation des différentes catégories d'établissements. Si,  en moyenne, les maisons de retraite représentent plus de 60 % des places, les logements-foyers 25 % et les unités de soins de longue durée un peu moins de 15 %, la répartition par types d'établissements est très variable selon les départements, avec des situations limites comme à la Réunion (95 % des places en maison de retraite et aucune en logement-foyer), en Guadeloupe (60 % des places en unité de soins de longue durée) et en Vendée (60 % des places en logement-foyer et 30 % en maison de retraite).

Signalons également que le secteur public, qui concentre 60 % des places installées, dispose en moyenne de 91 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans ou plus. Dans le secteur privé, ce chiffre tombe à 60 places.

L'étude montre par ailleurs que, depuis 1996, la hausse sur l'ensemble du territoire des places en établissement a été moins rapide que celle de la population âgée de 75 ans ou plus. Entre 1996 et 2001, cette dernière a augmenté de 3 % par an en métropole, tandis que la capacité des structures d'hébergement n'a progressé en moyenne que de 1 % environ. Le nombre de places pour 1 000 personnes âgées a ainsi diminué dans la presque totalité des départements. Cette décroissance étant toutefois « à mettre en regard des gains d'espérance de vie sans incapacité ou dépendance lourde, qui permettent plus longtemps le maintien à domicile ».

Notes

(1)  DREES - Etudes et Résultats n° 263 - Octobre 2003.

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