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Les schémas régionaux : une feuille de route pour les élus régionaux

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Comment les conseils régionaux vont-ils se mobiliser autour des formations sociales, une fois celles-ci dans leur champ de compétences ? Alors qu'ils sont encore relativement silencieux sur le sujet, il n'est pas inintéressant de se pencher sur le bilan des schémas régionaux, présenté le 10 octobre par la direction générale de l'action sociale (DGAS) devant le Conseil supérieur du travail social.

Premier enseignement, les élus auront à leur disposition une feuille de route sur laquelle ils pourront s'appuyer pour définir localement les besoins en formation. En effet, toutes les régions ont finalisé leur schéma, à l'exception de la Martinique où il est en cours et de la Haute-Normandie (du fait de la longue absence du référent sur le dossier). Cette région a néanmoins élaboré un contrat d'objectif sur les formations sanitaires et sociales avec le conseil régional et mène actuellement des études sur les besoins en personnels sociaux.

Deuxième enseignement : les élus n'arrivent pas (ou ne devraient pas arriver) en terrain totalement inconnu. Les directions régionales des affaires sanitaires et sociales (DRASS) les ont systématiquement invités à participer à l'élaboration des schémas. Leur participation a été effective dans les deux tiers des cas, même s'il faut bien reconnaître que leur mobilisation a été extrêmement variable...

Autre point relevé par la DGAS, la qualité du travail réalisé. Si les DRASS se sont heurtées au déficit de l'appareillage statistique existant, elles ont fait appel à des sources d'information multiples et à des enquêtes spécifiques pour réaliser des états des lieux souvent précis et fouillés, tant sur l'emploi que sur l'offre de formation. Les schémas ne se contentent pas d'énoncer des objectifs généraux mais déclinent des axes de travail assortis de fiches actions. Bon nombre de DRASS insistent d'ailleurs sur les dynamiques partenariales qui se sont créées à cette occasion.

Quant au contenu, tous les schémas se rejoignent sur les besoins de qualification du secteur, en particulier dans l'aide à domicile, et la nécessité de mettre en place des outils d'observation pour les évaluer. Ils insistent également sur la nécessité d'ouvrir davantage les formations initiales à la transversalité, à l'alternance, au rapprochement avec les employeurs...

Tout un ensemble d'éléments sur lesquels les acteurs locaux pourront s'appuyer pour défendre, dans le cadre de la décentralisation, les formations sociales auprès des conseils régionaux. Ces derniers sont loin d'hériter d'un dossier totalement vide. Reste à savoir la priorité politique qu'ils entendent lui donner.

I. S.

LE SOCIAL EN ACTION

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