35 heures. S'appliquant à désamorcer la polémique droite-gauche sur une éventuelle abrogation des 35 heures, Jean- Pierre Raffarin et François Fillon n'ont cessé d'affirmer, ces derniers jours, que le gouvernement ne reviendra pas sur la réduction du temps de travail par la loi, mais que des adaptations pourront être envisagées dans les branches professionnelles et les entreprises par la voie de la négociation. De leur côté, les députés UMP ont proposé, le 7 octobre, la création d'une mission d'information sur les 35 heures qui, selon Jacques Barrot, devrait être constituée avant la fin du mois d'octobre.
Fonction publique. Dans une lettre ouverte à Jean-Paul Delevoye, les sept fédérations de fonctionnaires « exigent l'ouverture immédiate de négociations salariales ». Elles revendiquent, entre autres, le rattrapage du pouvoir d'achat des salaires et des pensions de retraite par une revalorisation du point d'indice de 3,6 %, ainsi que des mesures pour 2004 permettant son maintien et sa progression. Le 16 septembre dernier, le ministre de la Fonction publique avait fait savoir aux organisations syndicales qu'il rendrait son arbitrage le 15 novembre et qu'une « année blanche n'était pas à exclure » (voir ASH n° 2325 du 19-09-03).
Fonction publique bis. Malgré des points forts, le dispositif de formation des agents de l'Etat et des hôpitaux souffre de « plusieurs faiblesses structurelles », comme la progression sensible de l'absentéisme aux formations, le caractère rarement obligatoire de celles-ci ou encore « la quasi-inexistence de formes d'apprentissage ou d'alternance ». C'est ce que relève le Conseil national de l'évaluation dans un récent rapport. Il y formule des recommandations pour « l'indispensable renouveau de la formation continue ». Rapport d'évaluation sur la politique de formation continue des agents de l'Etat et des hôpitaux -Septembre 2003 - Disponible sur