L'UNAF (Union nationale des associations familiales) se réjouit de la mise en place de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2004 (voir ASH n° 2326 du 26-09-03). Elle demande néanmoins de nouvelles négociations sur les critères d'attribution du complément de la PAJE pour « retrait d'activité » de l'un des deux parents.
« Enfant bien-traités, adultes bien-traitants : un enjeu de société pour aujourd'hui et pour demain », tel est le thème de l'appel à projets qu'a lancé, le 2 octobre, le ministre délégué à la famille. Celui-ci s'adresse aux organismes du secteur social, médico-social ou sanitaire qui mènent des actions visant la bien-traitance des enfants et des adolescents avec des effets observables au quotidien. Outre un soutien financier (un budget de 50 000 € est prévu), les dossiers retenus seront présentés lors d'une manifestation organisée en 2004. Dossiers à adresser avant le 15 avril 2004 sous « Bien-traitance » à la direction générale de l'action sociale : Sous-direction des âges de la vie, bureau de l'enfance et de la famille - 75696 Paris cedex 14 -Tél. 01 40 56 60 00.
Le Conseil national des missions locales se dit favorable à la décentralisation et aux transferts de compétences aux conseils régionaux en matière de formation professionnelle et de coordination des actions en faveur de l'accueil, de l'information et de l'orientation des jeunes. Il demande néanmoins une modification de l'article 9 du projet de loi pour confirmer davantage le cadre contractuel existant entre l'Etat et les différentes collectivités territoriales, préserver le caractère global de l'activité des missions locales et contribuer à l'égalité de traitement des difficultés des jeunes. D'après le conseil, le gouvernement ne serait pas opposé à des modifications de cette disposition.
Les travailleurs sociaux de Paris, soutenus par plusieurs syndicats, se sont réunis en « Collectif parisien des travailleurs sociaux pour le droit au logement ». Emboîtant le pas au collectif de la Seine-Saint-Denis (voir ASH n° 2309 du 2-05-03), ils entendent « imposer des mesures d'urgence et un débat pour la construction d'une véritable politique du logement social à long terme ». Leur premier rassemblement est prévu pour le 15 octobre. Contact :